L’Opéra de quat’sous

De Bertolt Brecht

Créée à Berlin en 1928 à l’aube de la prise de pouvoir par Hitler, Bertolt Brecht dépeint avec férocité et ironie une société en perte d’identité et de références, un monde au bord du chaos où « celui qui rit n’a pas encore reçu la terrible nouvelle »…

L’opéra de quat’ sous raconte la rivalité entre Jonathan Jeremiah Peachum, « roi des mendiants » exploitant la misère humaine, et Mackie le Surineur, criminel habitué des bordels.
Le conflit entre les deux hommes éclate lorsque Mackie épouse en cachette Polly, fille de Peachum.
Leur rivalité s’étendra alors à la ville entière, laissant rapidement entrevoir un monde où règnent la trahison, la corruption,la cupidité et l’hypocrisie.

Les deux gangs incarnent une humanité joyeuse mais impitoyable, où le crime est la norme, la moralité une étourderie, le mensonge un moyen parmi d’autres pour exploiter son prochain.

Plus qu’une concurrence entre deux « hommes d’affaires », ce sont bien deux systèmes diamétralement opposés qui s’affrontent. Alors que Peachum représente l’ordre et ses valeurs conservatrices, Mackie et sa bande incarnent le chaos, l’insoumission et la révolte.

Entre l’imposture institutionnelle et la rébellion, on peut alors se poser la question, tel le suggère la pièce: « Qui est le plus grand criminel: celui qui vole une banque ou celui qui en fonde une ? »

MISE EN SCENE : Catherine Toussaint

PRODUTION : Compagnie Bouts de Chandelle

LIEU DE CREATION : Espace Gérard Philippe . Saint André les Vergers

DATE : février 2014

AVEC : Stéphanie Brice, Claudine Bizeuil, Coraline Furigo, Sophie Gassian, Marga Gularte, Michèle Morane, Christine Poulain, François Cancelli, Éric Cuomo, Hervé Philippe, Xavier Théolère, Gilbert Toussaint et Jean-Paul Landeau

DIRECTION MUSICALE : Jean-Paul Landeau

SCENOGRAPHIE : Gingolph Gateau

COSTUMES : Gingolph Gateau assisté de Jennifer Minard

LUMIERES : Lucie Fardet

MAQUILLAGE : Camille Picgirard (avec les conseils de Nathy Polak)

PHOTOGRAPHIES : Philippe Rappeneau